Depuis deux nuits, Jésus vient me parler en rêve. On est tous les deux assis à une table, et il m’enseigne des choses dont je ne me souviens plus au réveil, mais je me souviens de son regard bleu azur, de sa douceur, de son sourire et du fait qu’il me dit que je vais bientôt gagner 900 000€!

Jesus: All the best things in life are forecast in a dream featuring this beautiful and fragrant blossom. Fortitude and consolation in adversity are forecast in a dream of Jesus, and if you spoke or prayed with Him, or He touched you or you Him, you will be blessed with true peace of mind and contentment.

number: To remember the numbers in your dream forecasts good luck ahead possibly connected with the dreamed number or some derivative or multiple of it.

C’est marrant, au moment où je lis le livre de Bouddha, c’est Jésus que je vois en rêve 😉

Le feu pétillait dans l’âtre, diffusant une douce lueur sur le visage endormi de sa bien-aimée. Shawn savait qu’il ne lui restait que quelques heures auprès d’elle, quelques heures pour profiter de sa présence et de sa beauté car, telle une déesse nocturne, elle disparaîtrait dès les premières lueurs de l’aube.

Le cœur lourd, des reproches pleins la tête, il ne savait plus quoi faire pour la retenir près de lui. Leur relation durait depuis des mois déjà, et il n’attendait qu’un signe de sa part pour tout quitter et la rejoindre. Il était prêt à faire de nombreuses concessions pour vivre auprès d’elle, encore fallait-il qu’elle le désire aussi.

Une larme perla sur son cil, glissa doucement sur sa joue et vint s’écraser sur les lèvres de la belle endormie. Un bout de langue pointa, vint recueillir celle-ci et l’emporta dans les douceurs de sa bouche entrouverte.

De la voir ainsi, sans défense, réveilla une souffrance insupportable qui lui compressât la poitrine, son cœur semblant sur le point d’éclater. Il se leva et fut prit d’un vertige : La pièce tournoyant autour de lui, Shawn étouffait. Il s’agrippa à une chaise et prit une grande inspiration.

Le malaise passé, il s’assit sans perdre des yeux sa bien-aimée, de peur qu’elle ne s’évapore sans prévenir. L’angoisse le tenaillait, mais il ne voulait pas qu’elle le sache. Elle bougea, semblant chercher sa présence, soupira puis repris le chemin de ses rêves.

Ils s’étaient connus dans un parc du quartier, un soir de printemps où les magnolias répandaient leur délicieux parfum sous la brise. Du moment où il avait plongé ses yeux dans les siens, il avait su que sa vie allait changer à jamais. Une telle beauté ne laissait personne indifférent, mais c’était vers lui qu’elle s’était dirigée, pour lui qu’elle avait sourit. Il n’en revenait toujours pas de la chance qu’il avait eu de la rencontrer à ce moment-là dans sa vie.

Le souvenir de cette période était doux à son cœur. Des soirées à se promener main dans la main sur les rives du lac, discutant de tout et de rien et s’inventant un avenir lumineux à deux. Ses éclats de rire contagieux, ses yeux vert brillant et ses cheveux noirs de jais tournoyant au vent, elle était la plus belle à ses yeux et le serait à jamais.

Mais la belle était très mystérieuse. Elle disparaissait pendant plusieurs jours, sans donner de nouvelles et réapparaissait un soir le regard pétillant, l’enlaçant et lui faisant rapidement oublier les nombreuses heures de solitude sans elle. Shawn lui pardonnait tout et ne posait aucune question. Il lui aurait donné la lune sur un plat argenté.

Il regarda l’heure : bientôt 5 heures. Dans une heure, elle partirait vers d’autres horizons, une vie à laquelle il n’appartenait pas. Il se leva, passa une main dans ses cheveux défaits et se dirigea vers la cuisine. Il était un peu tôt pour un verre de scotch, mais il s’en moquait. Il s’en versa une bonne rasade, l’avala d’un coup et en repris une autre.

Le soleil se levait doucement à l’horizon, laissant pointer quelques doux rayons sur les maisons avoisinantes. Un réveil en douceur pour la plupart des gens du quartier, mais un réveil funeste pour Shawn.

Il y a moins d’une heure, après une nuit d’amour torride, elle lui avait annoncé son intention de ne plus jamais revenir. Ils souffraient tous les deux de cette relation, lui avait-elle dit, et il serait beaucoup mieux sans elle. Il pourrait enfin refaire sa vie.

Cette idée lui était insupportable.

Il se prit la tête à deux mains. Son cœur battait la chamade à l’idée de ne plus jamais la revoir. Un étau invisible enserrait sa gorge, l’empêchant de respirer et l’étourdissant. Sa vue devint embrouillée, ses idées confuses. Il ne pouvait plus vivre sans elle.

Il s’approcha d’un pas tremblant, se pencha et la prit dans ses bras, à la manière d’un bébé. Il la berça tout doucement, comme si elle était de verre et qu’il avait peur de la briser. Des larmes coulèrent sur ses joues. Elle ne pouvait pas disparaître, elle ne pouvait pas le laisser souffrir ainsi.

L’heure passa, la belle se réveilla. Son premier regard se porta sur son amant, qui semblait dormir près d’elle. Doucement, elle se leva, s’habilla, sans que celui-ci ne bouge d’un cil, et se pencha pour l’embrasser. Il ne se réveillât point. Elle sortit, sans un regard derrière elle, et disparut avec les dernières lueurs de l’aube.

Shawn ouvrit les yeux. Un tourbillon de souffrance l’accueillit. Un gouffre sans fond s’ouvrait à l’intérieur de son âme. Il savait qu’il allait y tomber, et ne plus jamais en revenir.

Avant de s’y engouffrer, il huma une dernière fois les réminiscences de son délicat parfum.

Hier, direction Lyon à 5h30 du matin pour participer à un congrès international sur la durabilité des matériaux. On m’avait demandé pour aider aux inscriptions de tous ces beaux monsieurs.

Le temps était gris, mais il faisait bon. J’ai pu apercevoir la ville au loin, mais nous nous sommes arrêtés avant le parc de la Tête d’Or. A l’arrivée, on a dû se stationner dans les parkings du Palais des Congrès. Pour y parvenir, on a carrément l’impression de descendre dans les profondeurs d’une mine tellement c’est profond sous terre. Ensuite, remontée par des escaliers roulants qui démarrent dès qu’on pose le pieds dessus et s’arrêtent ensuite. Ca faisait pas mal futuristique avec le son Whhhhoooooooshhh qui l’accompagnait hehe!

Le Palais des Congrès est tout neuf, vitrifié d’un peu partout avec de belles grandes salles. Notre desk d’information étant centré sur toutes ces salles, on était à un bel endroit pour ne rien manquer. J’ai pu parler en anglais à mon goût, puisque c’est la langue internationale par défaut. Italiens, Portuguais, Canadiens, Japonais, Suédois, Australiens, Américains (et j’en passe) étaient au rendez-vous.

Journée accompagnée d’un bon repas pour midi avec comme entrée:
Saucisson brioché
Petite salade de lentilles froide
Salade verte

Plat principal:
Cuisse de poulet avec sauce fruit de mer
Langoustine et crevettes
Pomme de terre rotie (râpée)

Un bout de fromage et de pain, et le dessert était composée de crème glacée et d’une tartelette. Le tout accompagné de vin (Côte du Rhône) à volonté. C’était délicieux. J’aime beaucoup tester de nouveux plats français, mes papilles gustatives ne s’en portent que mieux 😉

Après une journée assez longue, je suis rentrée chez-moi vers les 19h30 et pouf au lit à 21h. Mais j’ai adoré cette journée, c’est pas tous les jours qu’on peut participer à un colloque de cette envergure gratuitement !

Cette nuit (20 au 21 avril) j’ai rêvé qu’un de mes oncles vivait en angleterre. J’étais allé manger chez-lui, et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir que ses deux filles étaient noires. Je trouvais ça bizarre, car je savais que c’était ses filles naturelles bien que lui et sa femme soient blancs.

Nègre : la couleur et la somptuosité vont entrer dans votre vie.

Cousin: Freedom from worry will soon be yours if you dreamed of a cousin or cousins. Aunts and uncles signify money matters

A la suite d’Olivier, voici mon petit retour en arrière:

Mars 1970: La petite Shandara se promène quelque part dans une partie obscure de l’anatomie de son père. Ce sera d’ailleurs le seul moment dans sa vie qu’elle aura une qu… 😛

Mars 1975: Shandara s’amuse dans son p’tit village de campagne, à St-Quentin, sans soucis et ne connais pas encore l’école.

Mars 1980: Shandara est en 4e année de primaire. Elle apprend l’histoire de l’Acadie, les maths, le français, et adore la lecture. Elle fait aussi partie de la chorale.

Mars 1985:  Elle va maintenant à la polyvalente, en 8e année. Shandara a un copain depuis peu, adore la musique rock, et s’habille en conséquence.

Mars 1990: Son diplôme d’études secondaire en main, elle étudie maintenant pour devenir secrétaire à Edmunston, au NB. Elle vit en colloc avec des amies de son village.

Mars 1995: Shandara est maman d’un petit bonhomme blond depuis deux ans déjà ! Il s’en est passé des choses depuis 5 ans ! Elle a voyagé dans une grande partie des Etats-Unis, a vécu deux ans en Ontario et espère bientôt déménager à Montréal. Elle vit à Vaudreuil-Dorion, sur le bord du lac.

Mars 2000: Shandara vit maintenant à Montréal, a un boulot stable dans une cie informatique. Elle a aussi passé 3 mois en Europe pour visiter Paris, la Belgique et le nord de la France.

Mars 2005: Shandara vit depuis plus de deux ans à Grenoble et est mariée avec un « maudit français ». 😆 Après une année de recherche, elle a enfin un job stable en CDI dans un institut de recherche.

FUTUR: Mars 2010: Shandara possède un chalet au Québec où elle passe tous ses étés, et vit le reste du temps en Europe. 😛