Hystérectomie (1ère partie)

Depuis que je suis toute petite, je vois les femmes de ma famille devoir passer par la "grande opération", l'hystérectomie. L'ablation de l'urétus. Et depuis toute petite, je me suis dit que je n'aurais pas besoin de cette opération: oui j'avoue, je tentais la pensée positive! Ben guess what, ça ne marche pas toujours!

Depuis quelques années, je me battais contre une dysplasie du col utérin: ce sont des cellules qui ont des changements anormaux et peuvent se développer en cancer. Suite à plusieurs rendez-vous en colposcopie au fil des ans, elles disparaissaient et revenaient tout le temps. D'où la décision finale de passer par l'hystérectomie pour prévenir. Ils décidèrent de m'enlever les trompes de falope, l'utérus et le col. 

J'ai eu mon rendez-vous en chirurgie d'un jour le lundi 28 septembre. Une semaine avant, je suis allée passer un électrocardiogramme et quelques tests de sang pour s'assurer de ma bonne santé. Et le vendredi juste avant l'opération, j'ai été appelée pour passer le test du Covid-19, obligatoire pour ceux qui se font opérer. La réponse m'est arrivée le lendemain par courriel: négatif. 

À 5h15 le lundi matin, je me réveillais pour me rendre à l'hôpital Maisonneuve Rosemont. J'étais étrangement calme et j'avais plutôt hâte d'avoir terminé. En arrivant à l'hôpital avec mon copain, on nous dirige vers l'admission:

- Bonjour, je viens pour être opérée en chirurgie d'un jour.

- Votre nom? 

Je le lui donne avec mon numéro d'assurance maladie, puis l'observe rechercher dans son ordinateur.

- Je n'ai rien de prévu pour vous, sauf pour le 25 septembre dernier.

- Quoi? Mais elle m'a bien dit le 28 septembre et même qu'elle m'a dit c'est lundi prochain!

- Ce n'est pas ce que ça dit ici... on va attendre l'ouverture du bloc opératoire et leur poser la question. 

Je suis donc assise à l'admission et il me reste une heure à poireauter et me demander ce qui a bien pu se passer!

... à suivre

2 commentaires

  1. Zhu13 novembre 2020 à 16:42

    Argh, il y a des trucs qui traînent dans notre patrimoine génétique et malheureusement, on n'y coupe pas (sans mauvais jeu de mots...).

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