Moi, Bouddha

Bon allez, sur demande, j’vous parle un peu du dernier livre que j’ai lu: « Moi, Bouddha« . L’histoire de la vie de Siddartha Gautama, de la naissance à sa mort, raconté par l’auteur à la première personne.

Très intéressant, ce livre m’a captivé dès le début. Les prises de conscience du petit Siddartha, qui est né protégé du monde, dans la richesse et qui un jour passe de l’autre côté pour rencontrer le « vrai » peuple. Un monde où reigne la douleur et la pauvreté. Il se mariera, aura un enfant, et à la mort de son épouse décidera de partir à la recherche de LA Vérité.

Il faut se mettre dans le moule de l’époque: les gens croient en la réincarnation, mais sans possibilité de s’en sortir. S’ils commettent un crime, ils sont dégradés à la forme d’insecte. S’ils sont bons, ils seront animaux ou humains. Siddartha leur apporte une nouvelle façon de voir les choses: pouvoir s’en sortir en étant bons et généreux et se bâtir un karma sans défaut pour atteindre le nirvana (paradis).

Je me suis un peu ennuyée au milieu du livre, quand il connait l’éveil. L’impression que l’auteur ne fait que retranscrire ce qu’il a lu ailleurs. Des anecdotes ici et là, des paroles qu’il a dites. Puis la fin du livre m’a de nouveau captivée, et je m’arrête là car si je vous raconte la fin ce n’est pas du jeu.

J’ai beaucoup aimé, je n’hésiterais pas à le conseiller. Il faut ici préciser que Siddartha n’a pas fait de miracle comme le Christ. Il a tout simplement apporté une nouvelle manière de voir les choses, qui a transformé la vie des gens et les a emmenés à voir la vie positivement, malgré leurs malheurs.

Hier, on a eu un beau 35°C en ville. C’est fou, on est passé d’un temps frais, pluvieux à cette chaleur en une journée. Je pense, vu le beau ciel bleu sans nuage à l’heure ou j’écris cette note, que cette journée sera aussi chaude et belle. Nous sommes allés marcher en ville, d’où cette photo d’une rue près du muséum.

Nous sommes déjà au mois de mai, le mois de l’amour et des fleurs. Aujourd’hui, le 1er mai, la tradition en France veut que l’on offre du muguet en guise de porte-bonheur. C’est Charles IX qui instaura cette tradition en 1561.

Cette plante est connue et acclimatée ici depuis le moyen-âge, mais elle n’est pas originaire de France mais bien d’Asie. Le muguet a longtemps été le symbole du renouveau et du printemps, il était donc logique qu’il devienne symbole du bonheur et porte-bonheur.

Aujourd’hui, un peu partout le long des rues, il y aura des gens qui vendront des petits bouquets de muguet pour environ deux euros. Kev est allé en ramasser avec une famille voisine hier en campagne, malheureusement le muguet n’était pas éclos. Mais il a passé une super journée dans la nature.

Tiens, ça me rappelle qu’au Canada, en octobre, ce sont des noisettes que nous vendons aux passants dans des verres.

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